Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur terre,
paix aux hommes de bonne volonté.

Je me suis souvent demandé qui ils pouvaient bien être ces hommes de bonne volonté. Le langage courant n’est pas très amène avec eux : quand on dit d’un enfant qu’il est « plein de bonne volonté », c’est avec une nuance de commisération laissant entendre qu’il ne faut pas lui en demander plus.

Et si justement « les hommes de bonne volonté » étaient ceux-là mêmes qui, ouverts à l’amour de Dieu, se reconnaissent pauvres en moyens, attendant tout d’une force venue d’en haut ?

Et si « la bonne volonté » commençait de se manifester lorsque l’on abandonne tout pouvoir pour devenir des serviteurs de la paix ?

N’est-ce pas là le sens de la crèche de Noël ? Le lieu de l’alliance entre la plus extrême faiblesse — qui a-t-il de plus fragile qu’un nouveau-né surtout dans des conditions matérielles difficiles — et de la plus grande puissance qui soit : l’amour vivant de Dieu.

Fr. Guillaume de Hontheim, FG
Prieur

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